• Le chat Savannah est une race récemment admise, présentant la grâce incomparable du félin sauvage associée à la sociabilité et à la faculté d’adaptation du chat domestique.

     

    Les origines du chat Savannah

     

    Le chat Savannah est le résultat du croisement d’une chatte, généralement un bengal, avec un serval mâle (Felix serval, félidé de la famille du guépard), félin fréquentant habituellement la savane du Parc de Serengeti, en Afrique. Cet habitat naturel a donné son nom à la nouvelle race. Le serval est un félin nocturne, deux fois plus grand qu’un chat domestique, qui fut domestiqué dès l’Antiquité par les populations locales d’Égypte, grâce à son caractère sociable et doux.

    Mais c’est au début des années 80 que Judee Frank, un éleveur américain, entreprit de croiser systématiquement, et avec succès, cette nouvelle race. La sélection permit à la race d’être acceptée par la TICA (The International Cat Association) en 2001, et les hybrides de troisième génération furent reconnus et admis aux expositions en 2002.

     

    Le chat idéal

     

    Un serval pèse de 13 à 18 kg, mais l’hybridation a permis d’obtenir des Savannah dont le poids varie de 7 à 9 kg, dotés d’une belle musculature mais en harmonie avec l’ensemble du corps, ce dernier conservant un aspect très athlétique.

    La tête est légèrement arrondie au sommet et, proportionnellement au reste du corps, semble un peu plus petite ; elle est de forme triangulaire et plus longue que large. Le nez est long, le menton est petit. Les oreilles sont droites, la base est large et les extrémités sont légèrement arrondies.

    Les yeux sont ovales et légèrement en amande, de couleur jaune, verte, dorée ou ambre. Le cou est long, robuste et musclé. Vu latéralement, le corps est très allongé et rappelle celui des chats orientaux, mais en plus robuste. Vu de face, le chat paraît étroit, impression due à l’étonnante longueur des pattes. Les pieds sont petits avec de longs doigts.

    La robe est brillante, douce et épaisse, le poil peut être court ou moyen. Sa grande taille et la longueur de ses membres confèrent au Savannah des mouvements et une allure particulière.

     

    La couleur du poil

     

    Le fond de la robe va du doré au fauve avec un ventre presque blanc, spotted à taches noires.

     

    Le caractère

     

    Le chat Savannah est considéré comme un chat domestique après la troisième génération, même s’il ne présente pas de problèmes particuliers d’adaptation à la première génération. C’est un chat amical et sociable, notamment avec les enfants et les autres animaux vivant au foyer. Il s’adapte sans problème à l’utilisation de la litière et aime beaucoup l’eau.

    Grand chasseur, il aime sauter et grimper ; il a besoin de bouger, de liberté, et il apprécie de faire une promenade de temps en temps. Sa splendeur intacte de félin sauvage fait du Savannah une race extrêmement fascinante, pour l’instant très rare et que l’on trouve surtout aux États-Unis en raison de son coût très élevé, mais qui pourrait bien devenir très vite la race d’avant-garde de ce nouveau millénaire.

     

    Un savannah :


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  • Dans le monde félin, le chat Ragdoll se distingue par trois caractéristiques qui n’appartiennent qu’à lui : la première est son caractère, car jamais chat ne fut plus doux, plus calme et plus docile ; la deuxième est le très faible tonus musculaire et la grande flexibilité de son corps qui lui permettent de prendre des positions presque incroyables, de se plier dans les sens les plus étranges, comme la poupée de chiffon dont il a pris le nom, et la troisième est sa faible sensibilité à la douleur.

    Si cette dernière caractéristique est une très bonne chose quand notre animal a besoin des soins du vétérinarie, elle ne l’est pas du tout dans la vie de tous le jours. En effet, cette insensibilité peut être dangereuse car la douleur est un signal d’alarme, et en ne la ressentant pas, il ne réagira pas devant le danger. Le Ragdoll, au niveau agressivité, comportement et caractère, est l’antithèse du félin.

    Sa douceur, son adoration envers son maître le rendent perpétuellement détendu et confiant ; il aime rester tranquille pendant des heures sur les genoux de son maître ; en outre, il cohabite sans problèmes avec les autres animaux et n’entre jamais en compétition avec eux, il est toujours soumis ou, à la limite, se retire et se cache. Tout cela signifie clairement qu’il n’est absolument pas adapté à une vie en liberté, et il le sait d’ailleurs très bien : il est en effet extrêmement casanier et les changements de maison ou les voyages en auto ne le dérangent pas le moins du monde car il s’adapte immédiatement à son nouveau milieu, à condition de s’y sentir protégé.

    Si on possède un chat de cette race, on l’aura toujours derrière soi, en quête de câlins et d’amour, mais attention à ne pas lui marcher dessus ; ses réflexes sont plutôt lents et, si on le prend dans ses bras, il faut ensuite le poser par terre et ne pas le laisser sauter comme on le fait pour les autres chats, pour éviter qu’il ne se fasse mal en tombant, car ses mouvements sont très lents et il ne sait pas se retourner à mi-chemin pour retomber sur ses pattes.

     

    Les origines du chat Ragdoll

     

    L’ancêtre de tous les Ragdoll s’appelait Joséphine et c’était une chatte blanche Angora au tempérament très docile et au calme légendaire ; elle fut accouplée à un Sacré de Birmanie très posé ; dans leur première portée, on distingua trois chatons ayant le caractère de leurs parents et une tonicité musculaire très relâchée.

    Les éleveurs considérèrent ces caractéristiques comme une mutation génétique et pour les conserver, ils mirent au point un plan d’accouplements en les limitant aux seuls descendants qui les possédaient. La race fut fixée en Californie par Anne Baker, en 1965, et fut tellement protégée durant les premières années que ceux qui voulaient commencer un élevage ne pouvaient pas prendre seulement une femelle mais un couple.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Ragdoll est un chat de taille imposante, disputant le titre de grand chat au Maine Coon ; sa tête est large et plutôt triangulaire aux contours arrondis ; le crâne est plat, même entre les oreilles. Le museau et le menton, moyennement longs et bien développés, sont franchement ronds et le nez présente un léger stop.

    Les oreilles sont de taille moyenne, arrondies au sommet, larges à la base et légèrement inclinées vers l’avant. Les yeux grands et ovales sont un peu inclinés vers la base externe de l’oreille ; leur couleur est un bleu intense splendide. Le corps est exceptionnellement grand, avec une poitrine bien développée qui est aussi large que les cuisses.

    La musculature est solide, plus lourde dans la partie postérieure. Les pattes sont de longueur, de musculature et d’ossature moyennes, les postérieures plus longues que les antérieures ; les pieds sont grands et ronds, avec du poil interdigital. La queue est longue mais toujours proportionnée au corps et elle s’affine légèrement en direction de la pointe ; en marchant, le chat la tient dressée vers le haut par rapport au corps.

    Le poil peut être mi-long ou long, mais il est préférable qu’il soit long ; il a une texture souple et reste adhérent au corps. Il est plus long autour du cou, à l’extérieur du museau, au sommet de la tête, sur les épaules et le dos. Sur les pattes antérieures, le poil est bien fourni, mais court et moyen, tandis que sur les postérieures il est toujours bien fourni, mais long et plumeux.

     

    La couleur du poil

     

    Les couleurs appartiennent à la catégorie pointed, c’est-à-dire à celle des Siamois ; on trouve des seal points, des blue points, des chocolate points, des lilac points, des cinnamon points et des fawn points, tous en version gantée (avec les pieds blancs) ou bicolore.

     

    Le caractère

     

    On peut aisément dire que le chat Ragdoll respire la douceur, la gentillesse et la bonté ; il est très affectueux et dépend complètement de son maître dont sa survie dépend. Ses mouvements lents et son caractère très doux et tranquille en font un chat domestique idéal et le rendent particulièrement adapté aux personnes calmes.

    Le prendre dans les bras nous donne l’impression qu’il n’a pas de squelette et son abandon total le sentiment que l’on tient une peluche « vivante » ; mais n’oublions pas que même si c’est un chat facile, le Ragdoll est un chat à tous les effets, avec ses besoins et ses exigences.

     

    Les soins

     

    À part le toilettage normal, le chat Ragdoll ne demande pas de soins particuliers mais, comme on l’a déjà dit, c’est un chat qui doit être surveillé et protégé de lui-même car son inconscience du danger le mettent souvent dans des situations dangereuses.

     

    Un ragdoll :


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  • Lorsque le chat Pixiebob a été présenté pour la première fois aux expositions félines, on se posa beaucoup de questions sur la légitimité de sa présence, car sa grande ressemblance avec le Bobcat sauvage, qui appartient à la grande famille du Lynx, rendait sa participation à une exposition d’animaux domestiques difficile, aux yeux de certains.

    Des études génétiques confirmèrent sa descendance partielle du chat sauvage, mais elles mirent en évidence le fait qu’il était possible d’obtenir des hybrides entre les deux espèces, et surtout des hybrides domestiques. Ce chat se caractérise par une grande taille, une queue courte, de grands pieds et un aspect sauvage associé à un caractère domestique.

     

    Les origines du chat Pixiebob

     

    Carol Ann Brewer, de Stone Island Cattery, dans l’État de Washington, s’inspirant de la légende du Pixiebob, commença en 1985 un travail de sélection qui allait conduire à la création de chats dotés d’une grande douceur en même temps que d’une sauvagerie apparente. Seul parmi toutes les races existantes, le chat Pixiebob a les pieds polydactyles, c’est-àdire avec un nombre de doigts supérieurs à la normale.

    C’était d’ailleurs l’une des sources de problèmes avec les commissions des expositions, car il ne faut pas oublier que l’un des traits significatifs du caractère sauvage est justement la polydactylie. C’est pourquoi ce chat fut tout d’abord refusé, même si aujourd’hui, la race du Pixiebob est aujourd’hui reconnue (mais toujours pas en France par toutes les associations), même s’il a jusqu’à sept doigts par pied, au lieu des cinq réglementaires aux antérieures et quatre aux postérieures.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Pixiebob idéal doit ressembler le plus possible au chat sauvage américain, le Bobcat. Il doit être puissant, avec une poitrine bien développée, des os forts et une musculature parfaite. Le Pixiebob a une expression pensive particulière qui lui vient de son front proéminent, qui rend ses yeux plus enfoncés et donne cet aspect à son regard.

    Le nez est large et la truffe couleur brique ; les joues et le menton sont bien développés ; la pointe des oreilles présente une touffe de poils bien pointus, comme celle des Lynx. Le poil, assez dense et soulevé du corps, peut être court ou long ; sur les côtés du visage et sur le menton, il est plus long, comme chez le chat sauvage. Une autre caractéristique est sa queue courte, portée en position détendue plutôt qu’au-dessus du corps.

     

    La couleur du poil

     

    La robe du chat Pixiebob se présente dans toutes les nuances d’un brown tabby ; son dessin est tacheté (spotted). Même si une tonalité roussâtre sur la robe peut être acceptée car elle lui donne un aspect plus chaud, la couleur de base doit être marron foncé.

     

    Le caractère

     

    Même si le chat Pixiebob peut vivre de façon complètement autonome, il est en réalité plutôt paresseux et si intelligent qu’il a compris qu’il est plus pratique pour lui de recevoir sa nourriture de son maître au lieu d’aller la chasser dans la forêt.

    La vie idéale, pour lui, se résume à un panier confortable près de la cheminée, entouré de personnes prêtes à le gâter. Son allure sauvage ne doit pas prêter à confusion : le Pixiebob est un tendre chat qui s’attache à tous les membres de la famille et donne de l’amour en échange de l’amour.

     

    Un pixiebob :


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  • Véritable dynamite, le Peterbald est un chat actif qui séduit aussi bien pour son caractère très vivant que pour son physique original et élégant. 

    Les origines du chat Peterbald


    Le Peterbald est une race de chat qui trouve son origine en Russie, à Saint-Pétersbourg, d’où son nom. On doit sa création à Olga S. Mironova qui fit s’accoupler un mâle Donskoy avec une femelle Orientale en 1994 afin d’obtenir un chat alliant l’élégance de l’Oriental à la peau nue du Donskoy. Au fil du temps, les mariages entre Orientaux et Donskoy ont été interdits, et ont laissé place à ceux entre Orientaux et Siamois. Un premier standard fut ainsi officialisé en 1996.

    Le chat idéal

    Elégant, le Peterbald est musclé et svelte à la fois. Sa tête est triangulaire, et est prolongée par ses grandes et larges oreilles. La ligne de profil est droite depuis le sommet du crâne jusqu’au bout du nez. Les yeux sont en amande et placés de biais. L’encolure est longue et déliée, le corps tubulaire et ferme. Les pattes sont longues et hautes, avec une ossature fine mais dense. La queue, longue et fine, ressemble à un fouet et contribue à prolonger l’impression de longueur. 

    La couleur du poil

    Il existe trois variétés de Peterbalds : les nus, dont la peau est glabre et élastique avec un toucher qui évoque un peu le caoutchouc ; les velours, dont la peau est recouverte d’un duvet très court, parfois à peine visible, qui évoque la peau de chamois ; et les brush, dont le poil est court, bouclé et dur. 

    Le caractère

    Le Peterbald est un chat énergique et curieux. Il n’est pas du tout recommandé pour les personnes calmes. En effet, le Peterbald est hyperactif, pot-de-colle et bavard. Il est extraverti et possessif : bref, un vrai mélange entre le Donskoy et l’Oriental ! 

    Les soins

    Certains Peterbalds peuvent transpirer beaucoup. Il faut alors leur donner un bain hebdomadaire, mais en général, ils adorent ça ! 

     

    Un peterbald :

     


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  • Le chat Persan est l’un des chats les plus connus et les plus appréciés car il a un aspect royal et superbe. De caractère doux et réservé, il s’adapte à tous ceux qui cherchent un ami fidèle à câliner au bon moment : étant donné sa paresse, il n’aime pas être dérangé durant ses longues heures de « sieste ». Il faut absolument, lorsqu’on choisit un chat de race persane, ne pas oublier qu’il nécessite des soins quotidiens et qu’il ne pourrait pas survivre sans son maître.

     

    Les origines du chat Persan

     

    La race des Persans est artificielle car ces chats proviennent d’une sélection longue et soigneuse pratiquée par l’homme à partir du XIXe siècle. Son ancêtre est l’Angora turc, originaire de Turquie.

    Dès le XVIIe siècle, l’explorateur Pietro della Valle tomba amoureux de ce chat à la longue robe et l’importa d’Asie Mineure pour le faire connaître en Europe. En 1880, d’autres Angoras furent amenés en France et en Angleterre où furent sélectionnés les sujets les plus courts et les plus ronds dont proviennent les premiers Persans ; leur beauté leur procura un énorme succès : ils se répandirent non seulement en Europe mais aussi aux États-Unis.

    L’aspect des Persans actuels est différent de celui de leurs ancêtres car la sélection s’est affinée afin d’obtenir des chats plus poilus et plus massifs.

     

    Le chat idéal

     

    La morphologie du chat Persan prévoit une corpulence moyenne ou forte, avec une ossature et une musculature fortes et lourdes qui confèrent à sa tête un aspect rond et massif. Le cou est trapu et très court ; la tête, de forme ronde, est de grande taille, sous un front large.


    Le profil du museau est écrasé : les yeux sont saillants et le nez court et haut ; les mâchoires sont bien développées et de forme ronde, et le menton paraît fort. 
    Les yeux ronds sont très grands, bien écartés, et de couleur très intense et brillante.
    Les oreilles, bien écartées, sont petites, à bout arrondi et abritent beaucoup de poil dans le pavillon.


    Le corps, vu de profil, semble carré. Les pattes, proportionnées au corps, sont courtes et lourdes, soutenues par des pieds courts et grands. La queue est courte et recouverte d’un poil fourni. La robe est très longue et souple, avec une texture fine et soyeuse.

     

    La couleur du poil

     

    Les Persans présentent une gamme vaste et fascinante de couleurs et de dessins.

    Ils peuvent être noirs, bleus, roux, crème, blancs, écailles de tortue, bleu crème, cinnamon (cannelle), silver (argentés), golden (dorés).

    Si la base de leur poil est uniformément claire, on les appelle smoke (black smoke, blue smoke, etc). Le dessin de la robe peut être de teinte unie, blotched tabby (marbré), tabby tigré, spotted tabby (tacheté), ou encore avec un mélange de blanc et d’autres couleurs, soit de teinte unie, soit tabby. Le chat Persan peut aussi avoir les points, comme le Siamois, et on l’appelle dans ce cas Persan colourpoint.

    Chez les teintes unies, il ne doit pas y avoir de dessins, de poils clairs ni d’autre tonalité de couleur. Les sujets à robe noire ont des yeux orange ou cuivre. Quand la couleur du poil est bleue (la plus rare), la robe est alors bleu lavande et les yeux orange ou cuivre très intense. Les sujets de couleur crème proviennent d’un croisement entre Persans blancs et roux ; leur robe, qui ne présente pas de nuances, possède une coloration qui varie de l’ivoire au jaune et au fauve pâle et leurs yeux sont orange ou cuivre.

    La variété de robe rousse est également très recherchée car difficile à obtenir ; la couleur est un rouge orangé uniforme et les yeux sont couleur cuivre. Dans la variété à poil blanc, les yeux sont bleus, orange ou jaunes. La variété à plusieurs couleurs prévoit des yeux accordés à la couleur de la robe. Dans les variétés tabby, les couleurs admises, par exemple, sont le brown tabby avec une couleur de base sable, des rayures noires et des yeux orange ; le silver tabby, avec une couleur de base argent pâle, des marques noires et des yeux verts ou noisette ; le red tabby dont le poil est roux intense et les yeux orange ou cuivre ; le cameo tabby, avec une couleur de base crème et des marques rousses ; le blue tabby, à la robe ivoire aux marques gris-bleu ; le cream tabby, dont la couleur de base est le crème portant des rayures chamois et aux yeux cuivre.

     

    Le caractère

     

    Tout comme sa morphologie, le caractère du chat Persan a été l’objet d’une sélection sévère : on a créé un tempérament exceptionnellement doux et domestique, qui ignore les instincts sauvages typiques de ses parents félins (par exemple, il ne sait pas ce que veut dire chasser).

    Le Persan est calme et placide, il aime la paix et la douceur du farniente ; il passe une grande partie de la journée à somnoler, sans se laisser distraire par aucun mouvement ni bruit. Le calme qui le caractérise ne fait pas pour autant de lui un « mollasson », il révèle au contraire souvent un tempérament fort et aristocratique. Même s’il ne le montre pas, parce qu’il paraît distant et sur son quant-à-soi, il a un grand besoin d’affection qu’il redonne avec fidélité et sympathie. En outre, conscient de sa beauté, il aime en faire effet : il veut être admiré et complimenté.

     

    Les soins

     

    Le chat Persan est l’un des chats à qui la présence assidue de l’homme est nécessaire : il a besoin de beaucoup de soins et d’attentions particulières. Il faut étudier attentivement son alimentation et, surtout, soigner particulièrement son toilettage. Le régime alimentaire doit être équilibré et très varié, sans exagérer les quantités ; en effet, étant donné sa structure massive, le Persan a facilement tendance à grossir, ce qui peut entraîner des problèmes cardiaques. Pendant la première année de sa vie il est de plus conseillé d’administrer au chaton des gouttes de vitamines.

    Ceux qui choisissent un Persan doivent être prêts à consacrer beaucoup de temps au toilettage de son poil, qui doit être brossé tous les jours à l’aide d’une brosse en crin pour éviter la formation de noeuds ; une attention particulière doit être portée au poil de la queue car elle devient facilement un véritable nid de puces. 
    Cette opération est fondamentale y compris pour éviter que le chat, en se léchant, engloutisse une trop grande quantité de poils qui lui provoque des problèmes intestinaux et respiratoires. Les yeux réclament aussi un nettoyage quotidien car ils larmoient continuellement à cause de la forme du nez. 
    Le Persan ne s’adapte qu’à la vie en appartement et vit tranquillement, même auprès de familles nombreuses, à condition qu’on respecte ses « sommes » quotidiens.

     

    Un persan :

    Persan


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