• Le chat Burmese est un félin unique en son genre : affectueux, exubérant et téméraire, c’est le chat idéal pour ceux qui désirent avoir un compagnon et le recouvrir de caresses (en guise de peluche), un ami fidèle mais sociable avec le reste de la famille et les amis, et un compagnon avec lequel pouvoir voyager ; il aime en effet se promener en voiture ou en train et observer par les fenêtres, fasciné, les paysages qu’il rencontre. Il ne demande pas beaucoup de soins, mais il faut que son maître lui montre son affection en consacrant un peu de son temps au jeu et aux caresses.

     

    Les origines du chat Burmese

     

    Les origines du chat Burmese sont très anciennes : son portrait apparaît pour la première fois dans un livre de poésies du Siam, à l’époque Ayuthia (1350-1767), et une légende raconte que ce chat a vécu aux côtés des moines birmans, qui le considéraient comme sacré.

    Si le Burmese a de nouveau fait parler de lui, le mérite en revient à un psychiatre de la marine américaine. En 1930, en effet, le docteur Joseph Thompson, en marchant dans les rues de Rangoon, capitale de la Birmanie, rencontra et tomba sous le charme d’une belle chatte de race tonkinoise, à l’expression douce et à l’étrange robe marron, qu’il appela Wong Mau. Au moment de retourner à San Francisco, il ne parvint pas à s’en séparer et la ramena avec lui. La prenant pour une Siamoise « ratée », et confiant quant à la naissance de « vrais Siamois », il la fit accoupler avec un mâle de cette race.

    Le résultat fut tout à fait surprenant : quatre chatons naquirent, deux Siamois et deux Tonkinois. Avec l’aide de quelques généticiens, il découvrit que la mère et le père étaient porteurs de deux gènes différents. Il mit au point un programme d’élevage en important trois autres Tonkinois de Birmanie ; il les croisa avec des Siamois dotés de pedigree et six ans plus tard, il réussit à démontrer l’existence d’une nouvelle race féline : le Burmese, dont la morphologie est différente tant de celle du Siamois que de celle du Tonkinois.

    En 1936, le Club du Burmese fut fondé et, durant cette même année, la CFA (Cat Fanciers’ Association) reconnut la race dans la variété zibeline de robe marron. En Europe, les premiers sujets apparurent en Grande- Bretagne en 1947, où furent créées d’autres variétés de couleur. Ces exemplaires ne furent acceptés en championnat qu’en 1953.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Burmese est unique et n’est pas comparable aux autres chats, surtout à cause de l’expression douce et gentille de son visage et de ses yeux. La structure de son corps en fait un chat fort et lourd. Il a un thorax large et puissant, une ossature forte et une musculature bien développée et tonique. Ces caractéristiques lui confèrent un poids élevé par rapport à sa taille, qui est moyenne.

    La queue, épaisse à la base, va en s’affinant vers une extrémité ronde et droite. La tête est arrondie et de grandeur moyenne ; le visage a des joues pleines qui s’affinent doucement en un triangle court et émoussé. Le nez présente à la base un petit stop et le menton, vu de profil, doit montrer une forte mâchoire inférieure. Les oreilles, bien écartées, sont inclinées en avant, de grandeur moyenne, ouvertes à la base et arrondie à la pointe ; le dos des oreilles est caractérisé par un poil court et ras. Le cou est court et bien développé

    Les yeux sont très écartés, ronds et grands ; leur couleur peut varier du jaune à l’or intense. Les pattes ont une longueur et une ossature moyennes, elles sont proportionnées par rapport au corps et sont portées par des pieds arrondis et de taille moyenne. La robe est abondante, douce et bien adhérente au corps ; la texture en est fine et brillante.

     

    La couleur du poil

     

    La couleur originelle du poil du chat Burmese est le zibeline, où la robe est de couleur brune, marron chaud ou noisette foncé ; l’intérieur des pattes, le cou et le ventre sont plus clairs ; la truffe et les coussinets sont bruns ou noirs. On accepte en outre différentes variétés de couleur qui ont été créées.

    • Le blue sepia, où la couleur de base est le gris argenté clair qui s’éclaircit encore sur les flancs, le ventre et le cou, alors que les coussinets et la truffe sont gris. 
    • Le sepia champagne, où la robe est couleur chocolat très clair, presque beige, avec le masque et la queue plus foncés et la truffe et les coussinets brun clair ou rosés.
    • Le sepia platinium, où la couleur de la robe est gris argenté très clair, mélangé à du beige ou du sable clair ; le ventre et le cou sont plus clairs, tandis que le masque et la queue sont légèrement plus foncés ; la truffe et les coussinets sont de couleur rose ou lavande. 
    • Le red sepia, où la couleur de base est un roux chaud tendant vers l’abricot qui s’éclaircit sur les flancs et le ventre ; la truffe et les coussinets sont roses. 
    • Le cream sepia, avec une robe de couleur beige, rousse, crème très clair ; le masque et la queue sont légèrement plus foncés et la truffe et les coussinets sont roses. 
    • Le tortie sepia, où la couleur de base est un mélange de brun et de roux, avec une truffe et des coussinets noirs ou roses. 
    • Le blue cream sepia, où la couleur de la robe est un mélange de bleu et de crème, avec le nez et les coussinets roses ou bleus.

    Chez toutes les variétés, la partie inférieure du corps présente une coloration plus claire par rapport au dos. La robe doit sembler uniforme, sans ombres ni rayures ; leur présence n’est tolérée que chez les chatons et les jeunes sujets, dont la robe est d’ailleurs plus claire.

     

    Le caractère

     

    Le chat Burmese d’aujourd’hui est différent de ses ancêtres car il est moins têtu et impétueux, moins « miauleur » et plus stable émotionnellement. Il met toute sa confiance dans son compagnon humain : il le considère comme celui qui lui procure la nourriture et la chaleur dont il a besoin. C’est pourquoi il vit en contact étroit avec son maître qu’il ne voit qu’un peu plus grand, mais pas différent de lui. De tempérament doux et un peu timide, il est toujours à la recherche d’attentions et de louanges. Il mène une vie sereine et équilibrée qui ne l’empêche pas d’être toujours actif et exubérant.

    Il est sympathique, joueur et très curieux : on ne peut absolument pas l’empêcher d’inspecter tous les coins de la maison car il possède la capacité innée d’ouvrir les portes et les tiroirs ! Grâce à son caractère sociable, il n’a pas de mal à sympathiser et à jouer avec les enfants et les étrangers, à condition que ces derniers suscitent sa confiance ; il paraît en effet capable de deviner les émotions et la nature des personnes qu’il a en face de lui.

    Dans toutes les situations, il montre de grandes capacités d’adaptation et d’intelligence. Il n’est pas insistant car il semble comprendre exactement ce qu’on lui permet de faire, et il n’entraîne donc jamais son maître à devoir le réprimander. Il aime les grands espaces où il peut vagabonder solitaire ; il adore les arbres qu’il escalade rapidement et, bien que n’étant pas très grand chasseur, il s’amuse à donner la chasse à de petites proies.

    En général, les mâles sont plus doux et communicatifs que les femelles qui, une fois adultes, deviennent plus réservées et prudentes à cause de leur instinct maternel. Le Burmese miaule rarement : il ne fait entendre son timbre de voix puissant que durant la période des amours.

     

    Les soins

     

    Le chat Burmese adulte est un chat très tranquille et obéissant. Lorsqu’il est petit toutefois, il semble posséder la capacité innée de s’attirer des ennuis à cause de sa vivacité et de sa curiosité. Il ne faut donc pas trop le perdre de vue et le réprimander si nécessaire : il apprendra ainsi petit à petit ce qu’il a le droit de faire ou ne pas faire.

    Grâce à sa grande capacité d’adaptation, il vit bien en ville, dont il aime le confort, et à la campagne, dont il apprécie les arbres et les espaces verts. Il ne faut pas oublier qu’il jouit d’un énorme appétit et qu’il apprécie surtout le poisson frais, sans dédaigner les croquettes et la nourriture pour chats.

     

    Un burmese :

     


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  • Noir de jais aux grands yeux couleur or, le chat Bombay est dans l’ensemble un grand chat très élégant qu’on surnomme « panthère miniature » non seulement à cause de sa couleur, mais aussi à cause de son aspect très proche de celui de ce félin plus grand. Heureusement, la ressemblance s’arrête là, car son caractère, vraiment sociable et affectueux, et sa voix très douce en font un excellent chat de compagnie.

     

    Les origines du chat Bombay

     

    Pas naturelle du tout, la race Bombay a été créée par l’homme et est le résultat de croisements commencés en 1958 entre Burmeses et American Shorthairs noirs ; malgré cela, ses caractéristiques spécifiques le distinguent nettement de ces deux races. À partir de 1976, il a été reconnu et admis aux championnats dans lesquels il suscitait, comme aujourd’hui, beaucoup d’intérêt.

     

    Le chat idéal

     

    C’est un animal de taille moyenne et semi-cobby, c’est-à-dire ni court ni trapu, mais pas non plus long et fin, ni même trop compact, mais à la silhouette bien ronde. La tête est gracieuse et toujours ronde, au point qu’on doit toujours pouvoir la faire tenir à l’intérieur d’un cercle quel que soit le côté par où on la regarde : de face, de dos, de profil. Le museau ample et plein continue les contours arrondis de la tête. Même la pointe du museau est bombée, de même que le fort menton.

    Les yeux sont grands et ronds, bien séparés, et leur couleur brillante et profonde va de l’or au cuivre, nuance qui est la préférée. Les oreilles bien écartées sont de taille moyenne, légèrement inclinées vers l’avant, larges à la base et doucement arrondies à la pointe. Le corps est musclé et les pattes bien proportionnées ; les pieds sont petits et ronds. La queue, par rapport au corps, est de longueur moyenne, ni trop longue, ni trop fine, et elle s’affine légèrement.

    La robe adhère au corps et présente une texture qui va de moyenne à fine comme le satin. Elle doit toujours avoir la brillance caractéristique qui la fait ressembler à du cuir vernis. Le poil, bien collé au corps comme un vêtement en satin, est court ou moyen.

     

    La couleur du poil

     

    Elle doit toujours être complètement et absolument noire, de la racine à la pointe.

     

    Le caractère

     

    Le chat Bombay est un chat très affectueux, extrêmement doux, très sûr de lui, patient et actif, curieux et bon chasseur. Il s’adapte parfaitement à la vie en appartement mais, même si en fait il se trouve contraint à une vie pacifique et sédentaire, son appétit reste conséquent.

     

    Les soins

     

    Le chat Bombay est un chat sain et robuste, qui ne demande aucun soin particulier. Le toilettage n’est pas compliqué mais mieux vaut toujours l’effectuer régulièrement, pour conserver la splendeur de son poil noir brillant.

     

    Un bombay :

    Bombay 


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  • Le chat Bleu russe est un chat mystérieux, sympathique et très équilibré. Son compagnon idéal est une personne au caractère calme, qui sache lui donner une affection aussi intense que la sienne et qui ne mène pas une vie trop surchargée et stressante. Il s’adaptera et vivra sereinement dans une famille tranquille et sans enfants agités ou bruyants, qui l’empêcheraient de paresser tranquillement.

     

    Les origines du chat Bleu russe

     

    Les origines du chat Bleu russe sont entourées d’un halo de mystère. Certains pensent que son origine est russe car il existe toujours quelques exemplaires qui lui ressemblent dans ce pays. D’autres, par contre, rejettent l’hypothèse de la provenance soviétique et affirment qu’il a été élevé en Angleterre et qu’il est apparu en 1900 en Amérique.

    Le Bleu russe a été décrit pour la première fois par Frances Simpson dans une publication datant de 1903. L’auteur racontait que l’un de ces chats arriva en Angleterre en 1860 à bord d’un navire marchand anglais ; certains marins, durant l’escale au port russe d’Arkhangelsk (sur la mer Blanche), en auraient ramené quelques exemplaires et les auraient vendus à un bon prix aux Anglais, favorisant ainsi leur diffusion dans toute la Grande-Bretagne.

    Le nom de la race a, comme ses origines, une histoire compliquée : dans le passé, il a été appelé Espagnol, chat de Malte et Bleu de Russie. Le nom actuel, Bleu russe, est récent ; en effet, il lui a été attribué au cours de ce siècle. Ce chat est apprécié pour la texture et la couleur de sa robe, mais la reconnaissance officielle de la race n’a pas toujours été simple, car, dans les expositions, il était jugé en même temps que le British de couleur bleue, qui, de par sa corpulence plus robuste, était préféré au Bleu russe à la silhouette plus longiligne.

    Le standard officiel de la race a été revu et élaboré à nouveau plusieurs fois et ce n’est qu’en 1967 que le premier club des Bleus russes fut fondé en Angleterre. Ensuite, la race fut reconnue officiellement par toutes les associations félines.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Bleu russe ressemble au Chartreux, mais sa structure est plus légère, flexible et élancée. Il a un corps longiligne et solide, qui le rend gracieux tant par sa ligne que par son mouvement. La musculature est fine et élastique et l’ossature est délicate (elle peut sembler robuste à cause du poil dense).

    La tête est courte et triangulaire, avec un crâne long et plat. Le museau est de longueur moyenne, le front est haut et plat, le nez droit, le menton est fort et aligné avec la pointe du nez et les coins de la bouche remontent (on a l’impression que le chat sourit). Les lèvres et la truffe sont de couleur gris sombre, les coussinets peuvent être gris ou roses. Le cou est long et gracieux, mais il peut paraître court à cause du poil fourni.

    Les oreilles, ouvertes à la base et plus étroites au sommet, ont une forme de triangle arrondi, elles sont grandes et longues, bien écartées et placées aux angles de la tête ; leur peau est transparente et légèrement couverte de poils à l’intérieur. Les yeux sont grands et bien écartés, ils ont une forme ovale légèrement inclinée et sont de couleur vert intense.

    Chez les chatons, la couleur des yeux est jaune et, vers quatre mois, elle commence à mieux se définir pour devenir verte. Les pattes sont longues et fines avec des pieds petits et ronds. La queue, assez large à la base, est longue et fine, s’affinant à l’extrémité et le chat la porte droite lorsqu’il marche. La robe est caractérisée par un poil fin, soyeux, court, fourni et légèrement droit.

     

    La couleur du poil

     

    Le chat Bleu russe a une couleur de robe d’une tonalité particulière et originale. La couleur de base du poil est un bleu intense, qui doit être uniforme et si possible dans un ton clair. La particularité, qui distingue cette couleur de celle du Chartreux, c’est le reflet argenté de la pointe de chaque poil, qui donne à la robe un aspect brillant et scintillant.

     

    Le caractère

     

    Le chat Bleu russe a un tempérament tranquille et doux qui lui permet de s’adapter facilement à la vie domestique. Même les mâles, en effet, contrairement aux chats d’autres races, abandonnent rarement leur foyer, et ce également durant la période des amours.

    C’est un chat doux et aimable qui ne se montre courageux que lorsque c’est nécessaire. Le Bleu russe, même s’il est souvent très calme, est intelligent et toujours attentif à ce qui l’entoure ; c’est un très bon chasseur et il montre cette prédisposition surtout pendant le jeu : aux aguets, il parcourt le jardin et, par bonds imprévisibles, fond sur ses « proies » ; il alterne toujours la chasse et de longs moments de pause et de tranquillité. Il accepte également de bon gré de jouer.

    Cohabiter avec lui est très facile car il a tendance à instaurer avec l’homme un rapport très correct et il semble même essayer de satisfaire à ses désirs ; il passe une grande partie de la journée près de son maître, qu’il reconnaît et qu’il aime au-delà de tout et de tous, observant chacun de ses mouvements et se mettant même parfois à le suivre.

    Ce chat miaule surtout pour communiquer ses désirs et ses sentiments à son maître et sa voix délicate et posée n’en fait pas un chat ennuyeux. Les femelles sont généralement plus bavardes, exclusives et jalouses que les mâles.

     

    Les soins

     

    Le chat Bleu russe ne demande pas de soins particuliers. Il faut juste se rappeler que les chatons vivront sans aucun problème leur changement de milieu et de maître qu’après l’âge de soixante-dix jours : en effet, ils doivent être sevrés par leur mère et affronter leurs premières vaccinations auprès d’elle. On peut également en garder plusieurs exemplaires sans problèmes, car ce sont des chats très affectueux, tolérants, s’accommodant bien entre eux, ce qui en fait d’excellents parents.

    Le Bleu russe est bien adapté à la vie en appartement dans la mesure où il aime le calme et la tranquillité, mais surtout parce que, en hiver, il passe des heures interminables devant la cheminée ou le chauffage. C’est un chat à l’appétit solide auquel il faut donner une alimentation variée, à base de viande et de poisson et qui apprécie beaucoup la cuisine faite maison.

     

    Un bleu russe :


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  • Chat à la personnalité assez complexe et indéchiffrable, le chat Birman, peut-être pour confirmer encore plus son côté imprévisible, instaure avec son maître un très beau rapport basé sur l’amour et la fidélité. Son aspect raffiné et précieux, son caractère mystérieux qui n’a rien de « sauvage » en font un chat si particulier qu’il mérite bien son nom de Chat sacré de Birmanie.

     

    Les origines du chat Birman

     

    Originaire de Birmanie, ce chat aurait été un animal sacré qui ne pouvait sortir des temples ; malgré cette règle protectrice rigide, aux alentours des années vingt, le milliardaire américain Vanderbilt aurait réussi à obtenir, peut-être en corrompant l’un des serviteurs du temple, un mâle et une femelle.

    Selon une autre tradition, ce chat serait issu d’un Siamois et d’un Persan. Dès les années vingt, les premiers Birmans, établis en France, se reproduisirent et prospérèrent. Comme tant d’autres races, le chat Birman frôla l’extinction à cause de la Seconde Guerre mondiale : un couple en réchappa à partir duquel on reconstitua la race.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Birman appartient au groupe des races félines qui portent le gène siamois : en effet il a une robe de couleur claire et sombre aux pointes (museau, pattes, oreilles et queue), et ses yeux sont bleus, dans des tonalités allant du bleu clair à l’ardoise.

    Son dos est beige doré et son ventre blanc comme ses pieds, dits gants, qui sont sa caractéristique principale : le blanc doit être pur et ne doit jamais dépasser l’attache des doigts. Le poil, qui est mi-long sur les côtés et sur le corps, est très abondant au niveau du collier, en particulier chez les mâles et il a une texture soyeuse ; le sous-poil est très rare.

    La tête est solide, large et arrondie même si, vue de profil, elle s’avère légèrement plus longue que large. Le nez, au profil convexe, a la truffe tournée vers le bas. Les joues sont hautes et bien marquées, la mâchoire est robuste et le menton fort.

    Le corps est légèrement allongé et massif ; l’ossature lourde porte une solide musculature. Sa taille se situe entre moyen et grand ; les pattes sont fortes et courtes, les pieds ronds et grands. La queue, de longueur moyenne, doit être proportionnée au corps.

     

    La couleur du poil

     

    Le poil du corps du chat Birman est toujours beige doré, avec le ventre et les « gants » blancs, mais les couleurs des pointes peuvent énormément varier : on distingue les variétés cream point, red point, lilac point, blue point, seal point et chocolate point. Il existe également le seal tortie point, le seal tortie tabby point, le blue tabby point et le seal tabby point.

     

    Le caractère

     

    Le chat Birman est un chat au caractère splendide, un peu timide et très sensible ; il n’est absolument pas collant, ennuyeux ou bruyant, mais s’il n’obtient pas ce qu’il veut, il « boude » et il est capable de commettre quelques méfaits. Il aime beaucoup jouer, même lorsqu’il se fait vieux, et c’est justement à travers le jeu qu’il se socialise facilement.

    Comme il a besoin de mouvement, surtout lorsqu’il est chaton, le fait de jouer avec une balle est la solution idéale pour ses besoins et, chose assez rare, c’est justement à l’aide d’une balle qu’on peut lui apprendre à rapporter, activité que peu de chats sont capables – ou ont envie – de faire.

     

    Les soins

     

    Le toilettage du chat Birman est très simple, à la fois parce que son poil milong est très soyeux et ne fait pas de noeuds, et en même temps, comme nous l’avons déjà dit, parce que son sous-poil est très rare ; en temps normal, il suffira d’un bon brossage hebdomadaire effectué avec une brosse souple, alors qu’en période de mue, quelques soins supplémentaires seront nécessaires, pour éliminer le peu de duvet qui pourrait se former.

     

    Un birman :


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  • Le chat Bengal est doté d’une grande sensibilité et est très attentif à l’humeur des gens qui l’entourent. Ces caractéristiques, faisant de lui un très bon animal de compagnie, lui permettent de s’adapter facilement à n’importe quel milieu domestique et de nouer des liens d’amitié avec des personnes de tout âge. Grâce à son tempérament très amical, il s’adaptera au maître qui l’appréciera et réussira à faire de lui un « petit léopard domestique ». Son besoin de mouvement et de liberté est la seule chose à respecter.

     

    Les origines du chat Bengal

     

    Le chat Bengal peut se vanter d’avoir du sang sauvage dans les veines. Il descend en effet du Felis bengalensis, le chat sauvage asiatique, appelé aussi Chat léopard. Son histoire commença en 1963, lorsque Joan Sugden, éleveuse de Yurna, prit possession d’un exemplaire féminin qu’elle accoupla ensuite à son chat (de couleur noire). De cette union naquit Kinkin, une magnifique femelle très semblable à sa mère et à l’aspect sauvage. Joan Sugden, face à la beauté de ce sujet, projeta alors de faire naître d’autres chatons semblables ; toutefois, à cause de problèmes familiaux et économiques, elle fut contrainte d’abandonner son projet.

    Vers la fin des années soixante-dix, elle découvrit par hasard qu’un chercheur californien, William Centerwall, menait des recherches sur le Felis bengalensis car on croyait que ce dernier était immunisé contre la leucose féline ; le chercheur, pour étudier les défenses immunitaires de cet animal, croisa le Chat léopard avec un chat domestique américain. Cela représentait pour Joan Sugden l’occasion de reprendre le projet qu’elle avait dû abandonner des années plus tôt : créer un chat domestique qui ressemble à un léopard. Elle contacta le docteur Centerwall et réussit à se faire confier huit reproductrices hybrides (de la première génération), qu’elle accoupla à des chats de différentes races, parmi lesquels le Mau égyptien.

    Les premiers exemplaires apparus en 1983 furent présentés par Joan Sugden à l’Association féline internationale TICA (The International Cat Association), qui les accepta dans la section « Nouvelles Races et Couleurs » sous le nom de Bengal, en l’honneur de leurs ancêtres. 1985 est une date importante pour le Bengal car, pour la première fois, il participa à une exposition féline. La reconnaissance officielle de la race remonte à 1991 et, depuis lors, le Bengal est accepté en championnat.

     

    Le chat idéal

     

    Le chat Bengal a un aspect sauvage, son corps est athlétique et puissant, et est gracieux dans ses mouvements. Il a une corpulence longue et robuste et sa taille peut varier de moyenne à grande. Son ossature est robuste et sa musculature puissante (surtout chez les mâles).

    La tête est ample, elle a une forme de triangle arrondi et est un peu petite par rapport au corps ; le cou est long et proportionnée à la tête. Le nez forme une courbe concave et est grand et large ; le museau est ample et plein, avec des coussinets porte-moustaches proéminents et larges et des joues prononcées et hautes.

    Les oreilles, larges à la base et arrondies à la pointe, sont courtes et placées aux angles de la tête. Les yeux sont grands, légèrement enfoncés et inclinés vers la base des oreilles (ils peuvent être légèrement en amande). Les pattes sont de longueur moyenne (les postérieures un peu plus longues que les antérieures) avec des pieds grands et ronds. La queue est longue, moyennement grande, épaisse à la base ; elle a tendance à s’affiner et à s’arrondir à la pointe.

    La robe est brillante, souple et fournie et la longueur du poil varie de très court à moyen. Le mâle connaît une croissance rapide et atteint vite 5 à 6 kg. La femelle se développe lentement et est plus légère : son poids moyen est d’environ 4 kg.

     

    La couleur du poil

     

    La robe du chat Bengal est particulière au niveau du dessin comme de la couleur. On admet deux types de dessins : le spotted et le marbled. Dans le dessin spotted, les spots (taches) sont disposés au hasard ou alignés à l’horizontale et créent un contraste net avec la couleur de base. Dans le dessin marbled, la disposition des taches se fait également au hasard et à l’horizontale, mais le contraste créé est différent ; en effet, en plus de la couleur de base et des spots, on trouve une ligne sombre de démarcation des spots, qui crée un contraste extrême, avec des formes distinctes et des contours nets. Pour la couleur, trois tonalités différentes sont admises : brown tabby, seal tabby point et seal sepia tabby.

    • La variété brown tabby autorise toutes les variations du brown spotted tabby ; une forte tonalité roussâtre est préférable car il apporte à la couleur de base des tons jaunes, crème chaud, marron clair ou orange. Les taches sont noires, marron, marron clair, cannelle ou chocolat. Autour des yeux apparaissent des « lunettes » claires, et la couleur de base des coussinets porte-moustaches, du menton, de la poitrine, du ventre et de l’intérieur des pattes est presque blanche. Le bord des yeux, des lèvres et du nez est cerclé de noir et le centre du cuir du nez est rouge brique. Les coussinets des pieds et la pointe de la queue doivent être noirs.

    • Dans la variété seal tabby point, la couleur de base est une teinte entre l’ivoire et le crème. La couleur des markings peut varier du marron brillant foncé au marron clair, en passant par le cuir ou le crème chaud. La différence entre les couleurs des markings et la couleur des points est minime. La pointe de la queue est marron brillant foncé.

    • Chez le seal sepia tabby, la couleur de base est l’ivoire, le crème ou le cuir clair. Le dessin est clairement visible et peut avoir différentes nuances, du marron zibeline au chocolat. Les « lunettes » autour des yeux, les coussinets porte-moustaches et le menton sont couleur ivoire crème. Il ne doit pas y avoir une grande différence entre la couleur des marques et la couleur des points. Les coussinets des pieds sont marron foncé et on admet une nuance rosée. La pointe de la queue est couleur chocolat. La couleur des yeux peut être le bleu chez les seal tabby point, l’aiguemarine chez les seal sepia tabby et de l’or au vert chez les brown tabby.

     

    Le caractère

     

    Le chat Bengal possède un aspect sauvage et un caractère très doux : sous une peau de léopard, il cache en effet une nature docile de chat domestique. Son caractère sociable provient d’une sélection soignée, poursuivie durant le programme de « construction » de la race : il a conservé l’aspect et le caractère indépendant du Chat léopard et a acquis la douceur et la mansuétude du chat domestique.

    Celui qui décide d’accueillir un Bengal dans sa maison ne peut que tomber amoureux de sa douceur et de sa sensibilité : il est en effet capable de s’adapter à l’humeur de son maître. Chat au tempérament doux et tranquille, il est sympathique, intelligent, entreprenant, très vif et joueur. Il n’est pas insistant ou envahissant justement parce qu’il est capable de saisir et de respecter les humeurs et les exigences de celui qui prend soin de lui. Il aime être félicité et caressé, offrant en retour des effusions très douces et affectueuses.

    Le Bengal est aussi un grand chasseur, instinct qu’il exprime surtout par le jeu. Il aime sauter et grimper partout (rideaux, arbres) et a donc besoin de beaucoup d’activité physique et d’espace. En outre, même si c’est une caractéristique contraire à la nature des félins, il aime beaucoup l’eau, comme les Abyssins. Ce n’est pas un chat qui miaule beaucoup et sa voix, bien que discrète, rappelle celle d’un fauve (autre caractéristique héritée de son ancêtre le Chat léopard !).

     

    Les soins

     

    Le problème qui se pose à ceux qui choisissent un chaton Bengal concerne le caractère ; ce problème se résout facilement en suivant des règles simples mais précises. Précisons tout d’abord que le Bengal n’est considéré domestique qu’après la troisième génération. Il est préférable que les chatons de la première génération soient séparés de leur mère dans les premières heures suivant la naissance et de les confier à une chatte domestique ; de cette façon, ils perdent tout instinct « sauvage » et apprennent la gestuelle du jeu et du comportement social.

    En outre, la cohabitation avec les petits de la mère domestique favorise l’atténuation de la nature sauvage et l’apparition d’attitudes adaptées à la vie à la maison, comme par exemple l’utilisation d’une litière (le Bengalensis urine et défèque dans l’eau pour effacer rapidement ses traces).

     

    Un bengal :


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