• Le chat Sphynx est un chat nu qui fascine et bouleverse tous ceux qui le voient, dans tous les sens du terme car la réaction peut être aussi bien l’attraction que la répulsion. Répulsion parce qu’il n’a pas un seul poil, qu’on voit palpiter ses veines sous sa peau toute ridée, sans compter qu’il est doté d’une queue de rat et d’une tête ressemblant presque à celle d’un reptile, avec des oreilles de chauve- souris.

    Cela ressemble davantage à la description d’un extraterrestre qu’à celle d’un chat, mais si on ne s’arrête pas à la première impression, on peut être complètement fasciné par sa singularité, son élégance, son regard attendrissant et sa peau incroyablement douce et chaude.

     

    Les origines du chat Sphynx

     

    On a trouvé des gravures précolombiennes où figurent des chats nus ; d’autres furent décrits en 1830 dans l’Histoire naturelle des mammifères du Paraguay de J. R. Rengger, alors qu’au début du XXe siècle, quelques articles de presse rapportaient que les chats nus mexicains étaient en voie d’extinction.

    Dès 1936, on enregistra aux États-Unis la naissance de chats nus ainsi qu’en France quelques années plus tard, mais ce n’est qu’en 1966, toujours en Amérique du Nord, qu’on essaya de les élever, avec très peu de succès.

    Le Hollandais Hugo Hernandez recueillit quelques individus porteurs du gène américain, travailla longuement sur ce gène et présenta ses chats en 1973 ; mais ce n’est que dix ans plus tard que, dans une exposition parisienne, le chat Sphynx suscita un grand intérêt. Il faut rappeler que ce chat est le fruit d’une mutation génétique naturelle, que les éleveurs se sont bornés à fixer, sans recourir à aucune manipulation.

     

    Le chat idéal

     

    Chat de taille moyenne, sa tête est elle aussi moyenne et anguleuse, un peu plus longue que large, avec des pommettes très prononcées ; le nez est long et n’a pas de moustaches ; le front est plat et le crâne arrondi. Ses oreilles sont très grandes, larges à la base et très écartées entre elles ; les yeux, eux aussi bien écartés, ont la forme d’un citron et sont légère- ment inclinés ; leur couleur est assortie à celle de leur robe, même si dans ce cas parler de peau est plus approprié.

    Le corps a une ossature fine et une musculature compacte et puissante ; la poitrine et les épaules sont robustes et bien développées, le ventre est toujours rond et plein. Les pattes sont proportionnées au corps ; les antérieures sont plus écartées à cause du thorax ample ; les pieds sont ovales et dotés de doigts très longs ; les coussinets sont très épais.

    La queue est nue elle aussi, comme celle d’un rat, même si on admet une petite touffe de poils à l’extrémité ; elle est longue et fine, en fouet, très mobile et douce. Le chat Sphynx n’a évidemment pas de vraie robe, mais il est recouvert d’un léger duvet, semblable à celui d’un chaton nouveau-né.

    Les caractéristiques les plus évidentes sont les rides et les plis ; les rides se situent sur le front, le museau, le menton, le cou et sur les pattes, donnant l’impression de chaussettes qui tombent ; les jeunes individus ont tout le corps ridé. Chez les adultes, les rides du corps deviennent ensuite des plis qui suivent tous les mouvements de l’animal.

     

    La couleur du poil

     

    Même si ses couleurs sont celles de n’importe quel chat, l’absence de fourrure change les nuances de manière plus ou moins notable. Pour mieux illustrer ce concept, disons par exemple qu’un chat blanc ne sera pas de cette couleur mais plutôt rose, et tous les colourpoints seront très clairs.Généralement, la couleur de sa robe sera la même que la couleur de son nez.

     

    Le caractère

     

    La fidélité du chat Sphynx est déjà légendaire et il est de plus, très doux. Contrairement à la plupart des chats, il ne va que très raremanet sur les genoux de son maître. Le sphynx préfère de loin ses épaules ! C'est d'ailleurs l'une de ses particularités, aidant à le prendre facilement en photo. C’est un chat qui allie l’intelligence au courage et qui ne manque pas de malice joyeuse.

     

    Les soins

     

    Le sphynx, comme la pluaprt des chats, aime la chaleur.Comme sa température interne est absolument normale, il a un appétit énorme : en fait, il a besoin de beaucoup de nourriture pour pouvoir produire et accumuler les calories qui lui sont nécessaires.

    Rappelons aussi que sa peau est moins bien protégée que celle d’un être humain, car elle ne possède pas de mélanine ; en fait, le seul risque grave que le chat Sphynx court est de se brûler au soleil, de façon parfois très grave ; il a donc besoin d’une crème de protection à écran total lorsqu’il prend un bain de soleil, ce qu’il adore.

     

    La santé

     

    Le Sphynx est sujet à une maladie en particulier : la CMH. Il s'agit d'une maladie héréditaire qui peut sauter plusieurs générations. On ne peut donc garantir qu'un chaton ne sera pas porteur de la maladie.

    Pour résumer, la CMH est une maladie ayant pour effet de rétrecir les parois du coeur, qui s'éssoufle ainsi plus vite. Il existe des traitements pour stabiliser ces effets, mais ils sont honéreux et souvent à vie.

    Cette maladie touche également les hommes. Le coeur du Sphynx étant proche de celui de l'homme, des recherches se font sur ces chats, dans le but notamment, de soigner les hommes.

    Pour prévenir ce type de maladie, il vaut donc mieux aller faire des échographies chez le vétérinaire, qui vous confirmera ou non, si le Sphynx en est sujet.

     

    Un sphinx :

    Sphynx


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  • (C'est mon chat préféré)

    Le chat Somali a un aspect sauvage et il est incroyablement beau et élégant ; conscient de sa beauté, il aime se faire regarder et peigner sa queue frangée. Ce chat a un caractère particulier : recherchant les caresses, il ne montre son affection que lorsqu’il est sûr de la confiance et du respect de son maître ; il est idéal pour les personnes qui cherchent un compagnon joyeux, vif, à câliner mais fondamentalement indépendant.

     

    Les origines du chat Somali

     

    Le chat Somali n’est rien d’autre qu’un Abyssin à poil long. Son lieu d’origine est l’Angleterre où, il y a un siècle, il naquit du croisement d’un Abyssin avec un chat à poil long. Le gène récessif « poil long » apparut, non à la première génération, mais à la suivante ; le fait n’attira pas l’attention des éleveurs et fut oublié. Dans les années quarante naquirent des « Abyssins erronés » : mère nature avait conservé jalousement le gène récessif pour le présenter à nouveau et se moquer de l’homme, mais ce n’est qu’à la fin des années soixante-dix que quelques passionnés décidèrent de sélectionner cette nouvelle variété, en l’appelant Somali.

    Les premiers à reconnaître cette race furent les Américains. En peu de temps, ces chats furent appréciés et valorisés y compris en Australie et en Nouvelle-Zélande. En 1977, un éleveur allemand importa des États-Unis un exemplaire de race somalienne, qui plut beaucoup en Europe et, en l’espace de dix ans, le Somali fut reconnu au niveau mondial par la majorité des associations félines qui l’insérèrent dans le groupe des chats à poil mi-long.

     

    Le chat idéal

     

    Sa structure corporelle fait du chat Somali un chat musclé, agile et gracieux. Son corps, de longueur moyenne, a une musculature robuste et bien développée. La tête est arrondie, sans bords plats. Le museau non pointu a des joues assez pleines et un menton arrondi. Les oreilles, placées comme si le chat était toujours aux aguets, sont amples, légèrement pointues, inclinées vers l’avant et recouvertes d’un poil court et adhérent.

    Les yeux, grands et expressifs, sont en forme d’amande et de couleur or, cuivre, verte ou noisette. Chaque oeil est mis en évidence par la peau sombre de la paupière entourée d’une zone plus claire. Leurs couleurs sont l’ambre foncé, le jaune ou le vert. Le thorax est arrondi et le dos légèrement arqué ; les pattes sont fines et longues, avec de petits pieds ovales. La queue, longue et large à la base, s’affine progressivement vers la pointe. La robe a le poil mi-long (sur les épaules il peut être un peu plus court), fourni et doux.

     

    La couleur du poil

     

    Le poil de la robe du chat Somali a le même ticking que le poil de l’Abyssin : deux ou trois bandes de couleur sur chaque poil, dont l’extrémité est sombre de préférence. De même, on admet pour la couleur d’ensemble la tonalité de l’Abyssin et les couleurs shaded, silver et chinchilla. La couleur lièvre (héritée justement de l’Abyssin) prévoit une tonalité qui va de l’abricot au terre cuite sombre, tendant au rouge, barrée de noir ; sur la poitrine et à l’intérieur des pattes, la couleur est légèrement plus claire.

    Autour du nez et des lèvres, sur le menton et la gorge, on admet la teinte blanchâtre ; les doigts sont noirs ou marron foncé, avec du noir entre les doigts, tandis que la truffe est rouge brique, bordée de noir et de marron. Les variétés chocolate sont en réalité des formes diluées avec du sorrel et présentent des tons plus roux. Ici le bout des doigts est rose avec de la couleur chocolate entre les doigts et la truffe est rose elle aussi.

    La variété de couleur blue présente une tonalité grise chaude et ténue, le bout des doigts bleu aux tons rosés et une truffe rose. Le lilac est une variante du blue qui présente des tons plus légers et délicats. Chez le fawn, la robe est couleur crème rosé froid, alors que le ventre et l’intérieur des pattes est crème pâle. Le bout des doigts et la truffe sont toujours roses. Le poil prend sa couleur définitive vers l’âge de deux ans seulement.

     

    Le caractère

     

    Le chat Somali possède un caractère tout à fait singulier : il se montre docile et affectueux mais en même temps, indépendant et fuyant. Il est parfaitement à l’aise avec l’homme, dont il recherche les caresses et les compliments, mais il est conscient de pouvoir survivre sans lui, peut-être à cause de ses formidables capacités de chasseur. Du fait de son tempérament indépendant, il a tendance à ignorer les reproches et les interdictions de son maître, par lequel il sait se faire « pardonner » avec des effusions aussi exubérantes qu’imprévues.

    Il a tendance à ne se rapprocher que d’un seul membre de la famille, mais il sait donner de l’affection à tous ceux qui aiment jouer avec lui. Lorsqu’on le câline, il faut savoir que les caresses l’excitent : mieux vaut limiter la durée de ses effusions !

    Doté d’une résistance physique incroyable et d’une vivacité incontrôlable, il montre dès son plus jeune âge son âme de champion : il jouerait des heures entières sans se fatiguer. Son rêve est de vivre dans une maison avec un jardin et des arbres, où il pourrait tendre des embuscades à de petites proies et libérer son énergie dans de folles courses improvisées. Contraint à une vie en appartement, il se montrera irrité par le manque d’espace libre et se consacrera très souvent à des rituels de chasse.

     

    Les soins

     

    Le chat Somali, grâce à sa constitution robuste est, sauf exception, sain et fort. C’est pourquoi il ne demande pas trop d’attentions. Seul le toilettage requiert un peu plus d’attention, à cause de sa robe dense.

    Pour la garder douce et délicate au toucher, il faut la brosser au moins deux ou trois fois par semaine, en insistant bien sur la collerette et la queue ; et si vous voulez lui donner un aspect plus sauvage, peignez les touffes de poil des oreilles avec un petit peigne.

     

    Un somali :


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  • Le chat Sokoke est le chat sauvage qui vit dans les forêts du Kenya ; inapprochable depuis toujours, il a été « chassé » pendant des années sans résultat par les naturalistes qui voulaient l’étudier. Son habitat préféré sont les arbres, sur lesquels il vit. Il ne se nourrit pas de petits rongeurs ou d’oiseaux et de leurs nids, comme on pourrait s’y attendre pour n’importe quel félin de sa taille, mais bien de papillons, de grillons, de mouches.

    Les insectes constituent donc sa principale source d’alimentation, qu’il assimile en mangeant de l’herbe. Il est appelé Sokoke, même si son nom indigène est Khadzonzo, car les premiers exemplaires furent capturés, ou plutôt trouvés, dans la forêt de Sokoke, qui s’étend sur environ 400 kilomètres carrés entre Kilifi et Malindi (et donc pas très éloignée de la côte et de l’océan) et où vivent de nombreuses espèces d’animaux très particuliers.

     

    Les origines du chat Sokoke

     

    Ce chat très particulier a été élevé et sélectionné par madame Jeni Slater, qui, vers la fin des années soixante-dix, trouva une chatte qui avait mis bas dans le creux d’un arbre, près de sa maison, à la limite de la forêt de Sokoke. La mère s’enfuit, mais la dame fut très frappée par son allure allongée et élancée et par le dessin de sa robe, très marqué et parfaitement identique chez la mère et les petits, qu’elle recueillit et éleva.

    Ce n’est que trois ans après, alors qu’elle avait un bon nombre de sujets, qu’un chercheur, chargé par le gouvernement d’effectuer des recherches sur les animaux de la forêt, vit les chats au cours d’une visite chez cette dame et lui expliqua le caractère exceptionnel de sa découverte et donc de son élevage.

     

    Le chat idéal

     

    La taille du chat Sokoke est moyenne, avec une musculature très bien développée. La tête a la forme d’un triangle tronqué, avec des joues bien évidentes et des pommettes accentuées. Le menton est ferme et en ligne avec la pointe du nez ; le profil est droit, sans interruption sur le chanfrein. Les oreilles sont très grandes et portées haut sur la tête, avec une pointe légèrement arrondie, ouvertes à la base et écartées.

    Les yeux sont légèrement en forme d’amande et sont grands, à peine inclinés en haut vers le bord externe de la base de l’oreille ; leur couleur varie de l’or à l’ambre en passant par le vert. Le corps, très musclé et de taille moyenne, est assez tubulaire ; les pattes sont longues et fines, bien musclées, les postérieures ont un angle plus accentué que les antérieures pour donner une plus grande impulsion ; les pieds sont forts, de forme ovale et la queue est longue et fine ; lorsque le Sokoke est aux aguets, il la porte collée aux pattes postérieures et seule la pointe est tournée vers le haut.

    La fourrure, de longueur moyenne, est très soyeuse au toucher, dense, douce et sans sous-poil ; c’est sur le ventre qu’elle est la plus longue et la plus soyeuse. Le poil présente des marques rayées qui vont du brun chocolat au noir, alors que le poil de base est d’une chaude tonalité couleur miel.

     

    La couleur du poil

     

    Les couleurs sont les mêmes pour tous les Sokoke, de même que le dessin de la robe est toujours parfaitement identique. Les rayures sont petites et filiformes sur la tête et sur les côtés des pommettes où elles forment deux arabesques ; sur les épaules, un papillon très net apparaît, d’où partent trois bandes larges et parallèles qui se terminent à la base de la queue.

    Les flancs portent un blotched tabby bien contrasté, tandis que le ventre est tacheté de petits pois. La queue est baguée de rayures toujours plus foncées au fur et à mesure que l’on s’approche de la pointe, très foncée.

     

    Le caractère

     

    Bien qu’il soit habitué à la vie domestique, le chat Sokoke conserve un « sens félin » aigu ; il ne dépend pas totalement de l’homme et a besoin de grands espaces et d’arbres sur lesquels grimper pour jouer et chasser. Entreprenant, agile et rapide, ses mouvements et ses attitudes rappellent beaucoup ceux du guépard ; sa voix, qu’il utilise pour communiquer avec son maître et ses congénères, a une tonalité particulière, intense, comme ses ronronnements.

    En somme, c’est un chat qui s’est laissé domestiquer mais qui conserve toute son indépendance et une pointe de sauvagerie dans son caractère.

     

    Un sokoke :

    Sokoke 


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  • Né en Amérique, le chat Snowshoe (qui signifie « chaussures de neige ») doit son nom à ses pieds recouverts d’un très beau poil blanc contrastant nettement avec les extrémités des pattes qui foncent justement légèrement au point de jonction avec ces bottines. Bien que rencontrant un franc succès, ce n’est pas un chat très répandu car pour les éleveurs, il n’est pas facile d’obtenir des chatons parfaits répondant à toutes les exigences de couleur et de répartition correcte du blanc.

    Comme il compte le Siamois parmi ses ancêtres, il a hérité de son désir irrépressible d’être toujours au centre de l’attention et d’une curiosité franchement au-dessus de la normale ; c’est un parfait chat de compagnie, mais il faut se résigner à le retrouver fourré dans les endroits les plus impensables.

     

    Les origines du chat Snowshoe

     

    Vers la fin des années soixante-dix, une éleveuse de Philadelphie, Dorothy Hinds-Daugherty, trouva au milieu d’une portée de Siamois un chaton qui présentait les caractéristiques de couleur du chat Snowshoe et, les appréciant beaucoup, elle tenta d’obtenir une nouvelle race de chats semblables à celui-ci ; pour cela, elle croisa des Siamois avec des American Shorthairs bicolores.

    Obtenir le résultat voulu par des croisements de ces deux races est très difficile : à la première génération, on n’obtient pas tout de suite des chatons de couleur siamoise, car le gène qui le comporte est récessif, alors qu’il peut y en avoir quelques bicolores, ou tous, ou encore aucun. Cela signifie que pour obtenir un Snowshoe, il faut plusieurs générations.

    Après quelques années, Vikki Olander, en Virginie, continua le travail que madame Hinds-Daugherty avait abandonné ; elle esquissa le premier standard et finalement, en 1983, le Snowshoe fut admis parmi les races reconnues en championnat de CFA (Cat Fanciers’ Association). Ensuite, les autres associations prestigieuses l’acceptèrent au fur et à mesure, jusqu’à sa reconnaissance officielle.

     

    Le chat idéal

     

    Sa taille peut être moyenne ou grande, la structure, bien équilibrée, est massive, forte et musclée ; dans l’ensemble, il paraît puissant mais agile. La tête de taille moyenne est proportionnée au corps, aussi longue que large et légèrement arrondie ; les pommettes sont hautes, les joues bien développées surtout chez les mâles ; le profil est droit et le nez de longueur moyenne. Les oreilles sont de taille moyenne, placées sur les côtés de la tête pour continuer la ligne des joues ; elles sont arrondies aux pointes et plutôt larges à la base.

    Les yeux sont grands, bien ouverts et écartés ; ils ont la forme d’une noisette, ne sont ni ronds ni obliques ; leur couleur est toujours bleu intense. Le corps est rectangulaire : les pattes sont moyennement longues et proportionnées au corps, elles ont une ossature robuste, une musculature bien développée et se terminent par des pieds ovales et compacts. La queue, au moins aussi longue que le corps, est plus épaisse à la base et s’affine légèrement en direction de la pointe. La robe est courte et fournie.

     

    La couleur du poil

     

    Les tonalités de couleur du corps doivent être claires, si possible ivoire, avec des pointes – c’est-à-dire oreilles, queue, pattes et museau – bien nettes qui contrastent en couleur seal (brun) ou blue. Les pieds seront toujours blancs, de même que la cassure symétrique présente sur le museau en forme de « V » retourné et qui s’allonge sur la gorge, la poitrine et le ventre. Les cassures blanches doivent toujours être le plus nettes et le plus symétriques possible.

     

    Le caractère

     

    Chat très éduqué, il semble toujours demander la permission à son maître avant de faire quoi que ce soit ; on retrouve chez lui le côté loquace du Siamois, bien que de façon mitigée, ainsi que toute sa curiosité et sa vivacité. Intelligent, gentil et très sympathique, le chat Snowshoeest vraiment affectueux, un vrai câlineur ; cela ne l’empêche cependant pas d’être aussi très joueur et parfois plutôt farceur. Plutôt exclusif dans ses amitiés, il est aussi un peu égocentrique et, pour lui, être au centre de l’attention est une véritable nécessité.

     

    Un snowshoe :

    Snowshoe


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  • Le chat Singapura est le chat le plus petit que l’on connaisse. Quand on le voit pour la première fois, on est attendri par sa taille minuscule ; on éprouve de la tendresse et on veut le protéger, c’est pourquoi il s’adapte à des personnes tranquilles qui sauront lui procurer beaucoup de sécurité. Son allure reflète son caractère : calme et affectueux, il participe à la vie de famille en s’attachant à tous ses membres. C’est un animal de compagnie parfait qui répond sans hésitations aux attentions de son maître.

     

    Les origines du chat Singapura

     

    Le chat Singapura provient de l’île de Singapour, comme le suggère son nom. Il semble que dans son pays il ait toujours mené une vie de vagabond, se cachant le jour et errant la nuit à la recherche de nourriture dans les ordures des restaurants. Les habitants de l’île l’ont méprisé jusqu’à ce que des étrangers commencent à s’y intéresser. Les premiers exemplaires sont arrivés aux États-Unis en 1975, grâce à Tommy et Hal Meadows, mais le parcours pour la reconnaissance de la race n’est pas encore terminé : en effet, il n’est accepté que par certaines associations.

     

    Le chat idéal

     

    La morphologie du chat Singapura est vraiment unique : il semble être le plus petit félin domestique à poil court que l’homme connaisse. Il est doté d’une corpulence fine et nerveuse, soutenue par des pattes aux cuisses musclées qui s’affinent progressivement vers les pieds courts et ovales. La queue n’est pas très longue et se termine en pointe émoussée. Le cou est court et large ; la tête est arrondie, avec un museau court, un nez trapu et un menton arrondi. Les oreilles, larges à la base, ont une forme de coupe profonde, avec des extrémités légèrement pointues et sont placées haut et dressées sur la tête.

    Les yeux, en amande, sont très grands et assez écartés ; ils sont mis en valeur par le bord sombre des paupières et leur couleur varie du vert doré au noisette, en passant par le vert intense, l’or et l’ambre. La robe est courte et adhère au corps et le poil a une texture fine avec un ticking foncé sur un fond très clair.

     

    La couleur du poil

     

    La couleur de base doit être l’ivoire chaud, tendant vers le jaune. Le visage, le menton et le ventre sont saumon ; le bord du nez, les poils des doigts et les coussinets sont marron foncé. La couleur est plus intense sur le dos. La tonalité préférée est chaude et luisante, légèrement ombrée, avec un ticking intense et des motifs tigrés qui créent un fort contraste.

    En général, on ne souhaite pas de tons froids et gris. La très courte fourrure ivoire doit présenter au moins quatre bandes alternées ; deux d’entre elles au moins doivent être foncées.

     

    Le caractère

     

    Le chat Singapura a un caractère sociable et charmant ; il ne craint pas l’homme, au point de rechercher sa compagnie et il n’est pas jaloux des autres animaux. Ce petit félin est très tranquille et se montre rarement turbulent ou agité. Son regard est attentif au moindre mouvement et ses deux grandes oreilles très mobiles en font un très bon chasseur, conséquence d’une existence difficile qui l’obligeait à se procurer quotidiennement de la nourriture fraîche : poissons, rongeurs et volatiles.

     

    Les soins

     

    Le chat Singapura n’a pas de problèmes d’adaptation, même si sa petite taille et son caractère calme le destinent de préférence à une vie en appartement. Le toilettage du poil ne demande pas de soins particuliers : grâce au poil très court et au sous-poil rare, il suffit de quelques coups de brosse pour éliminer le poil mort et conserver la fourrure en bon état.

    De temps en temps, on peut lui donner un bain : il faut le sécher soigneusement pour éviter les courants d’air possible et les rhumes. La propreté des yeux et des oreilles mérite une attention particulière, car ces dernières étant très grandes et ouvertes, elles peuvent devenir des nids à poussière.

     

    Un singapura :


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